Grâce à la baisse historique des taux d’intérêt des prêts immobiliers, il est désormais possible de souscrire un crédit à 1 % sur 25 ans pour les meilleurs dossiers.
Des taux jamais vus auparavant
Il est maintenant possible d’emprunter à 1 % sur 25 ans. Ces taux records sont bien entendus réserver aux emprunteurs qui présentent d’excellents dossiers, mais de manière générale, tous les emprunteurs profitent de la baisse des taux.
Les ménages emprunteurs souscrivent désormais à des offres à 1,02 % en moyenne sur 15 ans, 1,20 % sur 20 ans et 1,42 % pour les crédits sur 25 ans d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Le marché immobilier est donc boosté par ces taux très bas et l’année 2019 devrait battre un nouveau record en termes de nombre de transactions dans l’immobilier ancien. Tout cela s’explique par le financement des banques commerciales auprès de la Banque centrale européenne, à des taux historiquement bas. C’est pourquoi elles sont en mesure d’abaisser leurs taux pour faire profiter leurs éventuels clients.
Le crédit immobilier apparaît également comme un produit d’appel pour les établissements bancaires et permet la fidélisation des clients. Les banques sont donc confrontées à une forte concurrence, ce qui les pousse à baisser les taux, quitte à ne faire que très peu de rendement. Mais la forte demande les invite à être plus sélectif dans le choix des dossiers emprunteurs. Afin de limiter les risques, les établissements prêteurs acceptent en priorité les dossiers les plus sûrs. Malgré tout, on constate que 52 % des primo-accédants disposent de financements à plus de 100 % de la valeur du bien acquis, soit sans apport personnel.
Des durées d’emprunt qui s’allongent
Sur l’ensemble des marchés, les durées des prêts sont au plus haut et atteignent 228 mois en moyenne. Cet allongement des durées d’emprunt compense l’envolée des prix de l’immobilier, qui touche particulièrement les grandes villes.
En 5 ans, les durées d’emprunt se sont donc allongées de 29 mois, ce qui a pour conséquence d’avoir augmenté le montant moyen d’emprunt de plus de 21 %. On constate aussi une réduction de plus de 5 % du taux d’apport moyen, ce qui prouve que les banques soutiennent les projets des jeunes primo-accédants, qui n’ont pas eu le temps d’épargner suffisamment.
Enfin, les taux ne devraient pas remonter à court ou moyen terme, car la politique de la BCE sur les taux directeurs permet d’estimer que les taux des crédits immobiliers pourraient continuer leurs chutes. Avec la vive concurrence entre les banques, il est envisageable de prédire une baisse de 0,10 % d’ici à la fin de l’année. De quoi conforter les projets immobiliers des futurs ménages emprunteur.
