Paris : la barre des 10.000 euros le mètre carré franchie

Les prix immobiliers continuent d’augmenter dans la capitale. La demande reste soutenue alors que les offres se font de plus en plus rares. Au cours des cinq premiers mois de l’année, les prix moyens des biens vendus à Paris dans le réseau Guy Hoquet ont augmenté de 6,8 % par rapport à la même période en 2017.

Plus de 10.000 euros le mètre carré pour un logement ancien

La barre symbolique des 10.000 euros le mètre carré a été franchie dans neuf arrondissements parisiens. Seuls les 19ème et 20ème arrondissements affichent des prix signés, avoisinant les 7.000 euros du mètre carré. Les 6ème et 7ème arrondissements sont les plus chers, avec des prix au mètre carré respectifs de 12.637 euros et 13.160 euros.

Le Baromètre LPI-SeLoger indique qu’un appartement parisien pourra faire l’objet d’une négociation de 2,7 % de son prix de vente affiché. Pour autant, le marché immobilier parisien reste tendu. En faisant une offre trop basse, l’emprunteur risque donc de voir le bien passer sous son nez.

La hausse des prix immobiliers ralentie à Paris

Sur les douze derniers mois, l’augmentation des prix des appartements parisiens a été moins vive. Effectivement, alors qu’à Paris, les prix immobiliers dans l’ancien ont affiché une hausse de 7,6 % sur l’année, ils progressent de 16 % à Bordeaux et à Lyon. Il faut également noter que dans cinq arrondissements parisiens, la hausse dépasse les 10 %. Finalement, l’ensemble des arrondissements parisiens ont vu les prix de leurs appartements anciens augmenter sur l’année.

Les professionnels avancent plusieurs raisons pour expliquer ce phénomène. Tout d’abord, des milliers d’appartements ont été rachetés par la mairie au cours des dernières années pour en faire des HLM.

Ensuite, Paris est avant tout un marché de secundo-accédants. Les habitants préfèrent généralement acheter avant de vendre leur appartement ce qui contribue à limiter les offres dans le temps. Les notaires Paris-Île-de-France s’attendent à davantage de « sagesse » sur le marché dans les mois à venir, craignant un alourdissement de la taxe foncière et une remontée des taux d’intérêt.

En province, le marché est en revanche plus raisonnable, avec un prix au mètre carré moyen de 1.923 euros. Les observateurs observent un volume de transactions en hausse de 8 %. En province, la hausse des prix de l’immobilier ancien entre les premiers semestres 2017 et 2018 se chiffre à 0,7 %.

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