Les conditions de crédit deviennent de plus en plus souples

Malgré la hausse légère des taux d’intérêt, le marché du crédit immobilier et celui du regroupement de prêt restent dynamiques. La principale raison évoquée par les spécialistes est l’attractivité des conditions de financement qui sont de plus en plus favorables aux emprunteurs.

Les conditions d’emprunt sont en fonction du profil emprunteur

Depuis mi-décembre 2016, les taux d’intérêt des prêts à l’habitat ont repris plus de 20 points de base, selon les différents observatoires. Malgré cette hausse continue et modérée, le dynamisme du marché du crédit reste intact, notamment grâce à l’attractivité des conditions d’emprunt.

Depuis le début de l’année, les conditions de crédit deviennent de plus en plus favorables aux emprunteurs. Les banques, avec des objectifs commerciaux très ambitieux pour l’année 2017, incitent les ménages à faire des crédits ou à faire racheter leurs encours. Conséquence : malgré un taux moyen légèrement reparti à la hausse par rapport à 2016, la demande de prêt ne cesse d’augmenter.

Par ailleurs, si les conditions d’octroi sont globalement bonnes, il faut savoir que les emprunteurs n’ont pas tous les mêmes profils pour les banques. De ce fait, cette diversité se traduit dans les conditions de financement et dans le niveau de taux proposé. Ainsi les primo-accédants ne bénéficient pas des mêmes conditions d’emprunt que les secundo-accédant ou encore les investisseurs.

Quand la hausse des taux incite les banques à assouplir leurs conditions d’octroi

Après plusieurs années de baisse continue des taux d’intérêt des prêts immobiliers, la tendance baissière s’est inversée. Si les premières hausses datent de mi-décembre 2016, il faut savoir que ce mouvement s’est propagé dans toutes les banques et concerné tous les profils emprunteurs.

En ce mois de mai, la plupart des barèmes ont une nouvelle fois été revus à la hausse, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Toutefois, certains établissements bancaires ont ajusté leurs barèmes à la baisse afin d’être plus concurrentiels.

Par ailleurs, si la hausse des taux était inéluctables, force est de constater que les banques n’ont pas répercuté dans leur stratégie de taux la totalité de la hausse de certaines références comme le niveau des obligations assimilables du trésor sur 10 ans de la France. Bien au contraire, la tendance haussière des barèmes a incité les établissements bancaires d’assouplir leurs critères d’octroi.

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